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Paul M ecrit
26 mars 2020

En parachute

Se défier soi-même, ça peut aller très loin. Quand j'ai claironné que je comptais'effectuer un saut en parachute, personne n'a deviné à quel point j'étais sérieux. Seulement voilà : quand j'ai pris une décision, il est difficile de me faire changer d'avis. Ca peut paraître incroyable, pour mes proches qui savent à quel point je suis sujet au vertige. Et pourtant, vendredi dernier, j'ai fait mon baptême en parachute. Ca s'est passé dans le minuscule aéroclub de Soulac-sur-Mer, près de Bordeaux. j'ai fait la connaissance de mon instructeur : Christophe, le mec à qui j'allais remettre ma vie entre ses mains. L'ambiance était très décontractée.J'avais peur mais en même temps, je me sentais bien. J'ai eu l'impression le côté festif que j'avais ressenti quand je me suis essayé au kitesurf avec des professionnels il y a deux ans. Alexis m'a donné les consignes à suivre durant l'expérience, et conseillé de me détendre pendant la phase de vol en avion. Puis  il m'a invité à enfiler mon harnais et il m'a fourni des lunettes spécial saut. L'élastique me comprimait le haut du crâne, mais il valait mieux ça que les égarer en cours de route. Nous avons ensuite rallié le Cessna, un petit Cessna. Côté commodités, je pouvais me brosser ; on s'est assis sur le plancher. Trois minutes plus tard, nous avons finalement décollé. Je prends l'avion presque toutes les deux semaines, mais je n'avais pas encore eu l'occasion de tester un aussi petit appareil. La porte latérale est restée ouverte au cours du vol, ce qui donnait le ton. J'y ai à peine jeté un oeil avant de m'en éloigner le plus possible. La pression grimper à mesure que nous prenions de l'altitude. A 1000 mètres, j'avais une boule au ventre A 2000, ma sueur était devenue piquante.Je pouvais voir l'altitude grimper sur l'altimètre de Julien : 2500... 2600... 2700 mètres. Et ça continuait de monter ! Une demi-heure plus tard, le moment de sauter était arrivé. Laurent a uni mon harnais au sien : et dire que seuls quatre petits points de sécurité devaient me maintenir en vie ! L'appareil volait au-dessus des nuages. Je me suis efforcé de me souvenir des conseils qui m'avaient été transmises avant d'embarquer. J'ai glissé mes pieds sous l'appareil, comme Baptiste me l'avait demandé, et attendu que celui-ci se lance. Je me faisais vaguement  l'impression d'être un bébé kangourou accrochée à son rocher. A la sortie de l'appareil, nous avons commencé par faire un petit saut périlleux, ce qui m'a donné un instant l'impression de voler sur le dos, puis on a réussi à se stabiliser. Et on est partis pour environ55 précieusessecondes chargée à l'adrénaline. Nous tombions à plus de 200 km/h. Le parachute s'est ouvert subitement. C'était moins monstrueux que ce que je croyais, mais ça m'a tout de même surpris. Julien m'a passé les manettes du parachute et j'ai immédiatement pris les sangles au-dessus de ma tête. J'ai commencé à tester les directions et nous nous sommes mis à faire des virages serrés, ce qui m'a soulevé l'estomac. J'ai préféré jouer sur notre vitesse de descente en tirant les deux sangles, jusqu'à ce que 5 minutes plus tard, il soit temps de rendre les commandes et atterrir sans la moindre grâce. Julien m'a affirmé que le parachutisme rendait accro. Je comprends désormais un peu mieux pourquoi. Je ne rêve que d'une chose : recommencer ! Si l'aventure vous attire, je vous mets en lien le site web où j'ai trouvé mon saut. Si vous désirez faire un saut Gap Tallard, voilà le site web où vous trouverez toutes les informations nécessaires. Johan m'a expliqué que Il paraît le premier saut fait naître une dépendance à l’adrénaline qu’il est délicat d'étancher avec un seul saut ! Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur de cette expérience de saut en parachute.

parachute

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